Chaque année, l’huile d’olive nouvelle arrive au cœur de l’hiver, gorgée du soleil qui a nourri les olives tout l’été. La cuvée 2017/18 de Maison Brémond 1830 – Première récolte, First Harvest – est un délice d’une ardence toute en délicatesse, sans agressivité superflue. Testez. Versez-en quelques gouttes dans une petite cuillère et goûtez : j’y ai trouvé des épices douces, sensuelle cannelle et poivre frais et délicat – comme celui du Viêt-Nam, que j’ai acheté chez Olivier Roellinger –, un léger parfum d’herbe coupée et une parfaite longueur en bouche.
Cette huile vient du Domaine des Bastidettes, la belle maison d’André Meiffre – que j’ai eu le plaisir de rencontrer lors de l’écriture de L’huile d’olive, l’or de la Provence –, un homme passionné et passionnant, grand lecteur et grand voyageur, qui a arpenté les oliveraies du monde entier pour y dénicher le meilleur, et qui a acclimaté dans son beau pays d’Arles des variétés qui n’y poussaient pas encore. Et en bio bien entendu (entrevoir ci-dessous ce qu’il disait il y a déjà quelques années).
Dépêchez-vous, l’huile nouvelle ne dure jamais longtemps. Et le flacon est si joli qu’on a envie de le recycler – dans les faits, il est parfaitement recyclable.
Le flacon de 1 litre coûte 29,90 euros.
Vous pouvez l’acheter sur le site Maison Brémond 1830, ou en boutiques.
Une réflexion sur “L’huile d’olive nouvelle de Maison Brémond 1830”
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