Noël, Jour de l’An = vacances. Pour occuper les enfants, voici une recette typique de Noël à Naples, les mostaccioli ou mustaccioli. Des petits gâteaux qui changent. Et, pour les intolérants, ils ne contiennent ni œufs ni produits laitiers.
(1), parce que demain, vous aurez la recette des susamielli.
Mostaccioli
(Pour 40 biscuits environ. Préparation : 30 min. Cuisson : 15 min. Repos : 1 h.) Lire la suite →
Je vous ai déjà parlé des manteaux des Saint-Jacques, cette partie qui est systématiquement jetée par le poissonnier lorsque vous lui demandez de vous préparer les Saint-Jacques. Vous savez donc que je les ouvre moi-même et que je récupère les précieux manteaux. Les voici donc utilisés dans une nouvelle recette, un peu moins exotique que la première.
Manteaux et corail, riz blanc et radis au poivre sansho
(Pour 4 à 6 personnes. Préparation : 10 min. Cuisson : 1 h 30 à l’avance.)
Je vous parlais il y a quelques jours de mon nouveau livre, Du shiso dans la crème anglaise, aux Éditions de l’épure. Il sort aujourd’hui en librairie. J’y donne des recettes mettant en vedette des ingrédients de notre quotidien, comme le poivre, ou plus exotiques, comme le shiso justement. Mais des recettes décalées. Bref un traité de liberté culinaire !
Feuilles de shiso.
Le shiso ou perilla de Nankin est, comme son nom l’indique, originaire de Chine. Il embaume les cuisines asiatiques et, depuis quelques années, les plats de nos chefs. Il se vend dans les épiceries exotiques et, surtout, pousse facilement dans nos jardins. Lire la suite →
La saison des asperges va se terminer bientôt et celle des courgettes commence. Une bonne excuse pour les marier dans une sorte de « bowl », complet (céréales + légumes secs = protéines !) et vitaminé, réalisé en utilisant le moins d’eau possible et où tout se mange. Vous avez dit écoresponsable ?
Salade protéinée aux légumes de saison
Pour 2 à 3 personnes. Préparation : 15 min. Cuisson : 45 min.
Le pain, c’est bon croustillant, alvéolé, bien cuit, en formes diverses… Le pain, oui, le nôtre, comme la baguette dont nous sommes si fiers, ou les boules de campagne. Mais le pain, c’est aussi moelleux, sans croûte, blanc et chaud, comme on l’aime (enfin moi, en tout cas, oui) en Chine. Rien ne vaut les mélanges !
Les petits pains que j’ai préparés sont un joyeux croisement France-Chine, avec huile d’olive et fleur de sel. Et ils ne sont pas blancs comme les mantous chinois car j’ai utilisé de la farine bise et leur forme me ravit, avec leur look Princesse Leïa…
Pains fleurs vapeur
Pour 12 petits pains. Préparation : 30 min. Repos : 3 h 30 environ. Cuisson : 15 min.
Une recette « comfort food » pour se réchauffer avec le froid qui arrive. Salade ou plat, telle quelle ou pour accompagner viande ou poisson, avec un œuf mollet… A vous de croquer ces légumes comme il vous plaira ! Et bien entendu de les varier : penser au céleri-rave, au chou vert, aux potirons divers…
Légumes rôtis, orge perlé, huile d’olive et citron
La fin d’une saison et le début d’une autre, c’est le plaisir d’associer des ingrédients qui ne vivront que peu de temps ensemble – en somme un joyeux moment d’égarement… Comme ici pêches, prunes et pommes. Entre autres.
La Générose, c’est une tomate, une nouvelle tomate, bio, issue de croisements et non OGM. Une tomate bien ronde et charnue, d’une jolie couleur tirant vers le rose ou le jaune. Elle pourrait être prise pour une tomate ancienne, mais non : c’est une variété nouvelle, sucrée, goûteuse et juteuse, craquante et fondante. Elle est cultivée en France et vous la trouverez dans les magasins bio, dans les rayons bio de la grande distribution, et elle a un bel ambassadeur en la personne du chef Glenn Viel.
J’en ai fait une préparation fraîche et acidulé, parfaite en ces périodes de grosses chaleurs.
Tomate farcie à l’orge perlé et aux pistaches
(Pour 2 ou 4 personnes. Préparation : 15 min. Cuisson : 40 min. Repos : 2 h.)
Oubliez les footballeurs et leurs millions, les stars et leurs excentricités, les jeunes P.-D.G. de la Silicon Valley… Non, les premiers consommateurs de champagne au monde sont… les Français ! Voilà qui est heureux pour le pays qui l’a créé.
Les Français, en effet, consomment en moyenne 9 bouteilles de champagne par an : une jolie moyenne, non ? Un breuvage de fête qui, n’en doutons pas, est réservé à célébrer tous les moments marquants de la vie. Qui imagine une naissance, un mariage et pourquoi pas un divorce, sans champagne ? C’est là qu’est le problème, se désole Antoine Gerbelle, co-auteur avec Sébastien Demorand de cet ouvrage pétillant, Le champagne, dix façons de l’accompagner : « C’est toujours et encore à l’apéritif ou en fin de repas ».
D’où la mission que ce sont fixé les auteurs : faire du champagne un vin de repas comme un autre, le désacraliser pour mieux le valoriser. Mais attention, pas un repas de luxe, trop facile, mais un repas plus quotidien, avec une pointe d’inventivité. C’est le pari ici lancé à dix chefs, qui ont préféré radis, poireaux, sardines, œuf, calmars et autres choux de Bruxelles, aux truffes, homards et caviar de certains de leur collègues traditionalistes. Le résultat : dix joyeuses recettes, toutes suivies d’un conseil avisé pour le choix de la bulle appropriée.
Cuisinez, choisissez le bon champagne – demandez à votre caviste préféré – et régalez-vous, comme avec la recette toute simple que j’ai retenue pour vous donner envie : L’œuf mayonnaise, ivre de champagne. Je l’ai réécrite pour que vous ayez envie de la faire là toute de suite, mais allez la lire (p. 5), c’est un régal de poésie !
Plus d’œuf, plus de beurre… Mais un placard toujours bien rempli. Voyons : lait végétal, huile, confiture, cacao… Tout va bien ! Et en plus, à Paris, il fait un temps glacial en ce 13 mai, le printemps est passé rapidement la semaine dernière et il ne reste qu’à attendre son retour. Alors autant se retrouver devant un gâteau réconfortant et une tasse de thé, un café ou un chocolat, bien au chaud, en regardant la grisaille au-dehors…
L’ail des ours (je vous en ai déjà parlé ici), c’est maintenant. Et la saison est courte. Alors profitez-en avec deux recettes très faciles et très rapides à préparer.
Je sais, je vous en ai déjà parlé, du cédrat (ici et ici). Mais je ne m’en lasse pas quand vient l’hiver : en confiture, en tartines, confit… Là, j’ai réalisé une salade tout fraîche qui trouverait parfaitement sa place au cœur de l’été. Nous sommes en hiver ? Je sais, je n’ai pas oublié : profitons-en pour faire le plein de vitamines et rêver aux beaux jours.
Le cédrat d’aujourd’hui, venu de Corse et acheté au Bel Ordinaire, était particulièrement doux et fruité, à peine acidulé – même son zeste était très peu agressif.
En faire une salade
Servez cette salade telle quelle ou faites-en un petit plat complet avec câpres, olives, filet de thon, anchois… Ou accompagnez-en un poisson ou des crevettes grillés ou au four, un filet de volaille cuit au bouillon, une côte de porc grillée…
C’est l’hiver, Paris est gris et pluvieux. Juste l’envie de se réchauffer le corps et le cœur avec ce dessert frivole, doucement corsé – ne vous inquiétez pas, ce piment n’est que légèrement piquant, malgré ce que pourrait faire penser son nom de « cheveux du diable ». Et puis si vous n’aimez pas, n’en mettez pas. Rien n’est jamais obligatoire avec moi.
L’épine-vinette, c’est frais, acidulé, et bourré d’épines (attention à la manipulation des branches, si vous avez comme moi la chance d’en avoir quelques-unes venues d’Iran par une amie d’amie – oui oui, c’est ça la solidarité dans les découvertes culinaires !). Cette fraîcheur pimpante remplace à merveille les quelques gouttes de jus de citron qui peuvent ensoleiller un plat, et ça a de la mâche! Et puis c’est joli, non ? J’ai décidé de l’associer à une jolie soupe colorée et parfumée. A vos cuillères !
Oublier le froid, et croquer dans ces sablés pour un goûter chaleureux. Ou bien au petit déjeuner. Ou encore à n’importe quel moment de la journée. Juste pour se faire plaisir.